mercredi 17 octobre 2012

Nourrir Son Bébé

Qu’est ce que je dois donner à mon bébé ? à partir de quel âge ? Est ce que cet aliment peut engendrer des allergies ? Autant de question que nous nous posons tous les jours et les réponses sont tellement contradictoires qu’on ne sait plus où donner de la tête. Quelles solutions ?
Première réponse à mon sens : c’est l’instinct maternel. Pas de stresse, votre bébé ne veut pas manger la même chose que le petit de la voisine, que son petit cousin… ce n’est pas grave, on essaye un autre aliment et ainsi de suite.
N’empêche qu’il y’a des fondamentaux, des règles alimentaires à observer avec un bébé surtout la première année.
Commençons par le commencement, à la naissance, lait maternel ? Tout seul ? Allaitement mixte ?  Donner de l’eau au bébé ? Donner de tisanes ?


Votre lait maternel est parfaitement adapté aux besoins et au développement de votre bébé et favorise sa bonne santé. Il est supérieur aux « laits » infantiles et au lait de vache.
·         Le lait maternel évolue constamment selon les besoins de votre enfant pour s’adapter à sa croissance, au fil des semaines, et même durant la tétée.
·         Il réduit les risques d’infections (en particulier gastro-intestinales).
·         Il contribuerait à prévenir les allergies chez les enfants,
·         en particulier ceux qui sont prédisposés au niveau familial.
·         Il pourrait diminuer les risques de diabète et d’obésité,
 Oui c’est très clair le lait maternel est irremplaçable, mais si je n’ai pas assez de lait, si ne peux pas allaiter pour des raisons de santé ou des raisons pratiques, si tout simplement je ne veux pas allaiter alors ça ne diminue en rien mon amour pour mon bébé. Et mon p’tit bout de choux va prendre du lait infantile pour grandirJ. Arrêtons de complexer par rapport à ce sujet et faisons de notre mieux.
La décision de sevrer votre bébé n’appartient qu’à vous. Ne vous laissez pas influencer par votre entourage. Écoutez vos besoins et ceux de votre bébé.
Vous ne voulez pas (ou ne pouvez pas) allaiter votre bébé au sein, ou vous souhaitez cesser de l’allaiter plus tôt que ce qui est recommandé. Il faut alors lui donner un substitut du lait maternel, et non du lait de vache. Les substituts du lait maternel, ou « laits » infantiles, sont étudiés pour permettre à votre enfant d’avoir une croissance harmonieuse et en bonne  santé.

Quelle eau choisir pour bébé ?
Dans les premier mois de vie, bébé boit du lait : maternel ou une formule premier âge. Pour la préparation du biberon 1er âge (jusqu'à minimum 4 mois, 6 mois idéalement), choisissez une eau faiblement minéralisée (pour ne pas mettre en surchauffe le rein de bébé encore immature), indiquée pour les nourrissons.
En relais du lait maternel ou du 1er âge, bébé boit surtout du lait 2è âge ou préparation de suite (de 6 à 12 mois environ) et enfin, jusqu'à 3 ans, vous pouvez proposer un lait de croissance (plus riche en fer et en acides gras essentiels que le lait de vache) ou du lait de vache, entier de préférence (jamais cru !). Dans tous les cas, en attendant que bébé ait un repas entier “normal“ (sans lait 2e âge), il faut lui proposer toujours en plus de l'eau, toujours faiblement minéralisée. Pas d'inquiétude pour les quantités : bébé est parfaitement capable en fonction de son appétit de réguler ses apports hydriques. Si sa courbe de poids reste harmonieuse, vous n'avez aucune raison de changer quoi que ce soi
Et les tisanes ?
Contrairement aux idées reçues, il est possible d'aider naturellement un bébé à avoir moins de coliques et à mieux dormir, et ce dès la naissance.
Le fenouil est une plante reconnue pour ses propriétés digestives : elle facilite l'expulsion des gaz intestinaux, stimule les muscles de l'intestin et agit comme un anti diarrhéique. Associé à du miel, il facilite l'expectoration des glaires pulmonaires. Et comme la nature est bien faite ... il favorise la lactation.
Le cumin est également très efficace comme antispasmodiques de l'estomac et permet de lutter contre l'aérophagie et la fermentation. C’est également un galactagogue puissant.
Mais avant tout, il faut demander à votre médecin, pour voir les quantités adaptées à votre bébé.
Personnellement, j’ai donné des tisanes à ma fille à partir d’une semaine (Tisane l’Ardennaise)
Commencer la diversification
Alors là C’EST la question. Quand je peux commencer la diversification ? et par quoi commencer ? Qu’est ce que j’introduis et à quel moment ?
Jusqu’à 6 mois, l’allaitement exclusif au lait maternel, ou au « lait » infantile, couvre tous les besoins alimentaires de votre bébé. Autrefois, la diversification alimentaire des bébés se faisait plus tôt, vers 4 mois voire avant. Mais, aujourd’hui, il est fortement recommandé de ne pas la commencer avant 6 mois.
Après 6 mois, le lait maternel ou le « lait » infantile ne suffit plus à couvrir tous les besoins de l’enfant. Il faut commencer à diversifier son alimentation. _À 6 mois, votre bébé commence à savoir mastiquer des aliments un peu plus solides et il peut mieux les déglutir.
Ses capacités digestives sont plus développées. On s’est rendu compte que la diversification avant 4mois pouvait entraîner des allergies alimentaires chez tous les enfants, notamment ceux nés dans une famille prédisposée.
Chacun son rythme!
Tous les bébés sont différents. Certains sont contents de découvrir de nouveaux aliments. D’autres sont moins ravis, et la diversification prend un peu plus de temps. Pas de panique: vous pouvez continuer à lui donner du lait pour assurer ses apports alimentaires.
 Il n’est pas à quelques jours près !
Ne le forcez pas...
Respectez ses goûts et ses préférences. C’est la meilleure manière de ne pas créer de dégoût ou d’opposition systématique au moment des repas. Il refuse un aliment? N’insistez pas et proposez-le lui à nouveau quelques jours plus tard. Tenez compte de son humeur...
et de la vôtre !
Du liquide au solide...
Ce n’est pas toujours facile de passer du liquide au solide, car les bébés n’aiment pas toujours changer leurs petites habitudes. À vous d’être patiente, en l’habituant progressivement à différentes textures...

Et pour les viandes ?
La viande et le poisson sont une source de fer privilégiée pour votre enfant, dont les besoins sont importants à cet âge.
Que choisir?
Toutes les viandes, en limitant les abats et la charcuterie.
Tous les poissons: gras, maigres, frais ou surgelés, mais pas les poissons panés. Pensez à les varier.
Quelle préparation?
Les œufs doivent être consommés durs. Au début, mixez ou écrasez très finement tous ces aliments. Vous pouvez aussi alterner avec des petits pots.
Quelle quantité?
La quantité sera augmentée progressivement au fur et à mesure que votre enfant grandit. Un élément du groupe viande/poisson/œuf par jour suffit.

Et les matières grasses
Quand?
Jamais avant 6 mois.
Que choisir?
Plutôt des matières grasses végétales : huile de colza, d’olive, de tournesol...
Une cuillère à café d’huile ou une noisette de beurre à chaque repas.
Éviter les fritures

Et A partir de 1 an
Assaisonnez les aliments avec des aromates et des herbes pour leur donner du goût et égayer les papilles de votre enfant. Manger est un des plaisirs de la vie !
Privilégiez si possible le « fait maison » autant que vous le pouvez.

Les aliments qui causent les allergies :
Les principaux aliments en cause (DOCTISSIMO)
Si les allergies alimentaires peuvent en théorie concerner tous les aliments, une vingtaine, selon le Pr. D.A. Monneret-Vautrin, d’aliments en France sont les plus souvent en cause. Certains allergènes sont responsables de 90% des cas d’allergies : oeufs, poissons de mer, cacahuètes ou arachides, noisettes et drupacées (amande, noix, abricot, cerise, coing, pêche, pomme, poire, prune, olives), lait de vache, céleri-rave, sel de céleri et autres ombellifères (anis, angélique, carotte, cerfeuil, coriandre, cumin, fenouil, persil, poivre vert), crustacés (araignée de mer, crabe, crevette, écrevisse, langouste, langoustine, homard). D'autres aliments sont plus rarement en cause (10 % des cas) : fruits exotiques (ananas, banane, fruit de la passion, kiwi, kaki, litchi, mangue, noix de coco, papaye), légumineuses (fèves, haricots, pois, pois chiche, soja), farine de blé, moule, boeuf, pomme de terre, noix, noix de coco, poulet, porc, moutarde avec un rôle inducteur possible des cataplasmes de moutarde dans l'enfance.
Les autres allergènes sont exceptionnels : ail, agneau, artichaut, calamar, café, châtaigne, chocolat, chou rouge, ciboulette, coquille saint-jacques, encornet, épices et condiments, escargot, fraise, gelée royale, lapin, laurier, lilicées, levure de boulanger, oignon, orange, pigeon, pistache, pollens, radis, raisin, rognons, sarrasin, sésame, tomate...
Avant l'âge de 1 an, les principaux allergènes sont l'oeuf, l'arachide et le lait de vache. Entre 1 et 3 ans, les principaux allergènes sont l'oeuf (31 %), l'arachide (18 %), le lait (12,5 %), le poisson (12,5 %), l'huile d'arachide, la moutarde.
Certains facteurs de risque ont été mis en évidence : la grande diversification de l'alimentation, l'emploi généralisé et croissant de protéines alimentaires additionnées aux préparations industrielles en raison de leurs propriétés, etc. L'industrie agroalimentaire introduit en effet sans arrêt de nouveaux ingrédients dans ses préparations.
Certains sont potentiellement allergisants :
  • Nouvelles céréales ;
  • Fruits secs variés (cacahuètes, noisettes, noix, pistaches, amandes) ;
  • Fruits exotiques divers (kaki, kiwi, litchi, etc.) ;
  • Graines variées (pavot, sésame, etc.) ;
  • Additifs alimentaires protéiques variés (alpha-amylase, carmin de cochenille, caséinates, gommes végétales, lysozyme, etc.) ;
  • Présence de traces de protéines dans les huiles végétales (arachide, noix, sésame, soja, tournesol) ;
  • Protéines modifiées allergisantes (soja texturé, surimi de poisson, etc).
Le développement de l'allergie au latex est à l'origine d'allergies croisées avec certains végétaux. L'allergie aux colorants et autres additifs alimentaires est souvent suspectée mais difficile à démontrer. Les principaux additifs alimentaires incriminés sont surtout des colorants azoïques de synthèse comme le bleu patenté (E131), l'érythrosine (E127), le rouge cochenille A (E124) et le jaune de tartrazine (E1O2).
Le rôle des conservateurs chimiques est quant à lui mal connu. Les plus sensibilisants sont probablement ceux à base de métabisulfites de sodium (E222 à E227). Les sulfites sont si répandus dans l'industrie alimentaire et pharmaceutique que leur mise en cause n'est pas toujours possible.